05 Juillet 2021
Rueil-Malmaison est une ville pavillonnaire majoritairement fréquentée par les cadres parisiens, notamment pour ses écoles, crèches et commerces. Le marché de l’immobilier, très actif dans cette commune, offre principalement des appartements de standing et des maisons dotées d’un garage et d’un jardin.
Depuis quelques années, la ville connaît un réel essor au niveau de la création de logements neufs en raison d’une forte demande à la fois pour l’achat ou la location de logements. Les projets urbains du Grand Paris engendrent la création de programmes immobiliers neufs à Rueil-Malmaison afin de renforcer l’accession à la propriété (50% environ) et la qualité de vie des résidents.
Ces résidences s’inscrivent dans des quartiers en plein développement, notamment au nord de l’agglomérationqui va accueillir la gare de Rueil-Suresnes-Mont-Valérien (implantée le long de la rue Gallieni et à proximité de la mairie annexe du Mont-Valérien).
Nombre de ces résidences prônent la qualité (éligible à la norme RT 2012 : Label FN Habitat) avec une architecture élégante et contemporaine, et l’innovation (connexion domotique à distance, parking avec rechargement de véhicule hybride…), et offrent des expériences de vie comme à la campagne.
Certains bâtiments de haut standing ont des façades lumineuses prolongées de terrasses et de balcons qui se reflètent dans les eaux du lac.
Pour les investisseurs, la ville présente l’avantage de se trouver dans une « zone Abis » de la loi de defiscalisation PINEL. Ce dispositif de défiscalisation permet à un propriétaire qui achète un logement neuf pour le louer de bénéficier d’une réduction d’impôt sur 6, 9 ou 12 ans.
De plus, comme la demande en logement neuf à Rueil-Malmaison est particulièrement forte, les investisseurs n’ont aucun mal à trouver des locataires et donc, à amortir leur achat immobilier. Moins chère que ses voisines, la ville est relativement épargnée par la crise.
Comme plus de 60 % des acheteurs sont issus de Rueil-Malmaison, les Rueillois ont tendance à écourter les négociations et à stabiliser les prix.La moyenne tarifaire s’établit à environ 8 000 € le mètre carré dans le neuf.
Située à côté de la Défense, Rueil-Malmaison est limitrophe de Nanterre, Croissy-sur-Seine, Le Vésinet et Chatou au nord, Bougival à l’ouest, la Celle-Saint-Cloud, Vaucresson, Garches et Saint-Cloud au sud, et de Suresnes à l’est.
Le département des Hauts-de-Seine (92), cinquième département le plus peuplé de France, et deuxième département le plus riche avec un PIB supérieur à 62 000 euros par habitant, ne manque pas d’atouts pour séduire acheteurs et investisseurs d’immobilier neuf.
Pour répondre à la forte demande, la concurrence est donc vive entre les différentes communes. Seules les villes concernées par le déploiement du Grand Paris Express (200 km de lignes de métro et 68 nouvelles gares), synonyme le plus souvent de grands travaux de rénovation de la ville, devraient voir leur attractivité grandir.
Par exemple, Bagneux, aujourd’hui 30% moins cher que ses voisines Montrouge et Cachan, devrait profiter de l’arrivée de la ligne 15 Sud (mise en service en 2022) et du prolongement de la ligne 4 du métro qui va permettre une connexion directe avec le centre de Paris.
On peut également citer Asnières-sur-Seine, Puteaux, Nanterre, Saint-Cloud, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt (Pont-de-Sèvres), Clamart… La différence entre ces villes se fera en fonction du budget de l’acheteur. Il est clair que plus on s’éloigne de Paris, plus les prix diminuent et de facto plus le nombre de pièces augmente.
Des villes comme Rueil-Malmaison, Clamart et Bezons (95) qui sont situées dans 2ème couronne, vont être plus particulièrement recherchées.
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